Édito

À notre tour messieurs

01 mai 2021

Dans mon édito du mois dernier, j’invitais la gente masculine à suivre les pas du Christ et de faire du mois d’avril celui de l’abolition de la phallocratie. Il est temps de faire le bilan?!

Ce dernier édito a reçu un bel écho parmi nos lecteurs et les retours tant féminin que masculin prouvent que le problème de discrimination sexuelle est encore bien présent même en Église.

Je ne suis pas un adepte de la théorie du non-genre ni de la discrimination positive. Je souhaite, je veux, je rêve d’une égalité, celle où un homme n’envisage pas ses collaborateurs/trices ou collègues comme objets de désirs ou de rejets, mais bien comme étant égal en tout point. Pouvant assumer les mêmes fonctions, les mêmes rôles et bien sûr au même salaire.

 

Il y a quelques jours, un sociologue démontrait que dans les pays gérés par des hommes, injustices, nationalismes, enfermement et j’en passe, devenaient le quotidien de la population de ces pays. Là où les femmes ont le pouvoir politique règne un ordre social basé sur la responsabilité personnelle, l’encouragement à une société plus sociale. «?À part peut-être, Madame Thatcher.?»

 

Loin de moi l’idée d’être vulgaire. Alors, messieurs, s’il nous plaît, oublions notre cerveau de l’entrejambe et commençons à penser avec notre cerveau d’en haut. Vous savez celui qui est entre vos oreilles??! Cela nous évitera de faire des erreurs et n’en rendra le monde que meilleur.

 

 

Nicolas Boutié
rédacteur en chef du Cep

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