Édito

C’est maintenant ou jamais !

01 juin 2020

Avec seulement deux mois de confinement mondial, la planète a commencé à guérir quelques petits bobos. La nature reprend quelques droits. On aurait vu de-ci de-là des animaux sauvages partir à la reconquête de l’espace urbain.

Le trou de la couche d’ozone au-dessus du pôle se serait totalement rebouché. Nous avons redécouvert le silence, même en ville. Nous avons retrouvé un ciel bleu sans avion et des mers sans bateau pollueur et polluant. Et même moins de déchets jetés dans les villes et les campagnes.

Quel portrait idyllique, un monde nouveau s’ouvrirait-il à nous ?

Presque… Pendant que nous étions confinés, d’énormes bateaux usine ont vidé les côtes gasconnes de leurs poissons. À l’annonce de la réouverture des Mac Donalds, des files interminables de voitures sont parties à l’assaut de ces temples de la malbouffe.

 

Encore une fois, je me suis fait avoir. Je me suis dit, au fond de moi, que le monde de demain ne serait pas comme celui d’avant et malheureusement, rien n’a vraiment changé. J’en deviendrais un indécrottable pessimiste.

 

Et pourtant, il y a quelques petites lueurs. Il y a eu des transmissions. Des parents ont expliqué à leurs enfants (parce qu’ils en avaient le temps et ont pu leur monter l’exemple) des gestes nouveaux de consommation. Faire attention à ce que l’on mange, faire attention aux produits que l’on utilise au quotidien pour éviter de polluer.

 

Alors oui, peut-être que nous sommes trop vieux pour changer le monde, comptons alors sur les prochaines générations pour sauver la planète !

Nicolas Boutié
rédacteur en chef de Le Cep

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