Dans la fragilité de la présence
Dans ces pages à peine rayées, comme griffées, sonnent, résonnent des perceptions, des évocations personnelles. C’est la présence de majuscules qui révèle le partenaire de l’auteure, Toi.
Le titre m’a paru avoir un goût d’enfance. Un peu comme un enfant qui s’éveille pendant les mois d’été et de vacances : tout l’attend et le réjouit. C’est la sagesse de l’âge qui autorise l’écriture. La situation de l’auteure me conforte dans cette approche.
Le lecteur, étonné par la présentation, sent la page comme gonflée d’une expérience spirituelle qui lui échappe, mais dont il découvre la trace : des mots, des phrases, présentés dans une disposition d’abord déroutante, traduisent un sentiment, un vécu… très intime, trop?? intime?!
Dans ces pages à peine rayées, comme griffées, sonnent, résonnent des perceptions, des évocations personnelles. C’est la présence de majuscules qui révèle le partenaire de l’auteure, Toi.
Dans le silence conseillé pour cette lecture, ces «?poèmes?» deviennent des louanges à Dieu, caché – comme dans les jeux – et retrouvé, révélé avec joie.
En savoir plus
Vivre l’aube, Marie Tresca, Labor et Fides, 2022, 112 p., 16 €.