Dieu une Réalité insaisissable… (2)
Romain 1 v 1 : « Paul, serviteur de Jésus Christ, Apôtre (envoyé) par appel, mis à part pour la bonne nouvelle »
Si cette lettre de l’Apôtre Paul pose, entre-autre, la question de qui est-on le serviteur (voir le CEP de décembre) ? Elle énonce une autre Réalité plus subtile mais tout aussi importante. En effet, Paul se dit être appelé, mis à part, envoyé par quelqu'un. Mais ce quelqu’un, nous le savons tous, est ressuscité des morts, Jésus Christ. Là, nous commençons à discerner une autre Réalité. Les théologiens ont nommé cette autre Réalité la transcendance. Une manière fort appropriée pour dire qu'il y a un univers, un monde que nous ne pouvons pas atteindre, découvrir par nous-mêmes, ni même le capturer par notre esprit, notre intelligence, notre intuition ou notre science. Et paradoxalement cette Réalité (Ce monde, cette transcendance, cette présence, dit d’une manière plus biblique ce royaume des cieux) peut se révéler à notre esprit et transformer notre regard sur le monde qui nous entoure, sur les autres et sur nous-mêmes sans pour autant que nous puissions saisir cette Réalité, la capturer. Cette précision faite, il me semble important de rappeler aussi que toutes les grandes recherches scientifiques sur le monde de l'invisible dans l'infiniment petit ou l'infiniment grand, (sur la matière noire, par exemple, ou sur le Boson de Higgs et tant d'autres choses étonnantes), toutes ces recherches n'auront jamais accès à ce que les théologiens ont appelé la transcendance. Et le croyant ne doit surtout pas s'inquiéter de toutes ces recherches et innovations plus surprenantes les unes que les autres. Mais au contraire le croyant est encouragé à rendre gloire à Dieu au nom de Jésus Christ devant l'étonnante complexité et l'incroyable immensité de cet univers qui nous entoure. Paul affirme donc qu'il a été mis à part par cette transcendance, cette Présence, cette Réalité pour annoncer la bonne nouvelle de Dieu. Les choses ont-elles vraiment changé en l’an de grâce 2018 ?