Témoignage

Faire l’expérience du Jury œcuménique

01 juillet 2019

Passionné de cinéma, le pasteur baptiste Jean-Luc Gadreau prend depuis quelques années une part active aux travaux du Jury œcuménique du Festival de Cannes.

Si j’aime tant le cinéma personnellement (et cela pourrait se dire d’autres expressions artistiques dites profanes), c’est qu’on y trouve des intuitions sur la vie, sur les relations humaines, sur Dieu... même des intuitions théologiques fortes qui dépassent souvent leurs auteurs, très souvent agnostiques déclarés. Et ce Jury œcuménique est précisément là pour le relever dans la sélection du Festival. En décernant un prix, il donne au plus grand nombre de pouvoir, à son tour, faire cette expérience d’une lecture différente d’une œuvre et se laisser sans doute déplacer par elle. Une présence bienfaisante qui cherche la profondeur au cœur d’un Festival où les paillettes et les apparences sont souvent ce que l’on perçoit et retient.

Le Jury œcuménique avec un représentant

de la production de Une vie cachée

(© Claire Zombas – Jury œcuménique)

 

En primant cette année Une vie cachée, le nouveau long métrage de Terrence Malick, le Jury œcuménique a choisi ce que je considère être un chef d’œuvre d’une dimension, ou plutôt d’une puissance spirituelle et cinématographique rare. Une ode déchirante à la foi, au travers de l’histoire (vraie) de l’Autrichien Franz Jägerstätter. Un film qui sortira en fin d’année dans les salles françaises et qu’il ne faudra manquer pour rien au monde…

Jean-Luc Gadreau
attaché de presse du Jury œcuménique à Cannes, président d’Interfilm France

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