Édito

Le monde change

01 avril 2019

En écoutant la radio, une nouvelle a retenu mon attention. Un grand groupe commercial, propriétaire de nombreuses grandes surfaces, est au bord de la faillite. Je ne me réjouis pas du malheur des autres, mais je réalise soudain que le modèle économique que nous connaissons vacille.

En écoutant la radio, une nouvelle a retenu mon attention. Un grand groupe commercial, propriétaire de nombreuses grandes surfaces, est au bord de la faillite. Je ne me réjouis pas du malheur des autres, mais je réalise soudain que le modèle économique que nous connaissons vacille.

Une des raisons présentées par le journaliste est la prise de conscience des acheteurs qui, de plus en plus, privilégient des circuits courts, des produits de qualité respectant leur santé et l’environnement.

Depuis très longtemps, je fuis ces grandes surfaces inhumaines… Si elles peuvent nous rendre service, elles nous rendent aussi esclaves. Je préfère rencontrer celui qui cultive la terre, qui la respecte et qui en parle avec amour.

Cette nouvelle est arrivée alors que je constatais une mise en mouvement de notre Église, une forme de réveil (printanier ?). Mon poste d’informateur-rédacteur m’amène à circuler dans toute notre région, invité par les communautés. En ce début de 2019, je trouve qu’une nouvelle énergie apparaît. Il me semble que, lorsque nous mettons notre confiance en Dieu et qu’en Église nous consacrons plus de temps à notre vie spirituelle qu’à notre vie administrative, les choses bougent. Les choses changent ! Nous sommes dans le monde, nous agissons sur notre monde. Alors, si un nouveau monde est possible, peut-on rêver d’une nouvelle Église ?

Nicolas Boutié
rédacteur en chef du Cep

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