Mai 1968 : les chrétiens à Lyon
Les événements de mai 1968 ont appelé à une rupture dans la société. Mais qu’en a-t-il été dans les Églises ? C’est autour de la situation à Lyon qu’un colloque se penchera sur la question le vendredi 18 mai.
Les événements de mai 1968 – selon une dénomination usuelle – sont souvent perçus comme marquant un bouleversement, voire une rupture profonde, dans la société? française. A? cette époque, la vie chrétienne a? Lyon est riche de multiples composantes, catholiques et protestantes, tant intellectuelles que pastorales, avec ses couvents d’études et ses Facultés catholiques, avec le dynamisme de ses paroisses et de ses mouvements de laïcs. Comment des croyants – dans et hors des Églises – ont-ils été acteurs des événements ? Comment ceux-ci ont-ils modifie? les institutions et mouvements chrétiens, de manière plus ou moins durable ? Ce sont quelques-unes des questions auxquelles tenteront de répondre, des historiens universitaires, réunis a? ce colloque, pour offrir de l’événement un regard renouvelé, un demi-siècle plus tard. Une table ronde donnera également la parole a? des acteurs de l’événement.
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Vendredi 18 mai
Espace Marc Bloch – Institut des Sciences de l’Homme
ISH Lyon?– 14 avenue Berthelot – Lyon 7e
Entrée libre
8 h 45 Accueil
9 h Ouverture
9 h 30 Étienne Fouilloux, Les chrétiens français dans les mouvements du printemps 68 ;
10 h Olivier Chatelan, Les chrétiens a? Lyon a? la veille de mai 1968 ;
10 h 30 Jean-Franc?ois Cullafroz, L’Église catholique et l’Église réformée pendant mai 68 et ses prolongements ;
11 h 20 Table ronde avec des témoins et des acteurs
14 h 15 Daniel Moulinet, Mai 68 et ses répercussions a? la Catho de Lyon ;
14 h 35 Jean Franc?ois Zorn, Mai 68 a? l’École préparatoire de théologie protestante de Saint-Cyr-au-Mont-D’or ;
14 h 55 Mathilde Dubesset, Catholiques et protestantes a? Lyon, en 1968 et au début des années 1970 ;
15 h 15 Tangi Cavalin, Le couvent dominicain de la Tourette en Mai 68 ;
15 h 40 Vale?rie Aubourg, Mai 68 et ses effets chez les étudiants jésuites ;
16 h 20 Temps d’échange ;
17 h Jean-Dominique Durand, Conclusions.