Un temps de découverte de soi
À travers quelques mois de volontariat au sein de VISA-AD (Volontariat international au service des autres-Année diaconale) les jeunes trouvent souvent leur voie.
A priori, ces quelques mois auprès d’une association engagée au service des autres n’entrent pas dans un cadre professionnel. Cependant, ces dernières années, le gouvernement a infléchi sa vision du rôle du service civique. Il est aujourd’hui demandé aux structures encadrant le service civique d’y offrir un accompagnement vers l’emploi.
Se découvrir au contact des autres
Pour les jeunes qui passent par VISA-AD, le volontariat apparaît comme une découverte de soi-même?: 75 % d’entre eux y ont appris à prendre des initiatives, 70 % respectivement à travailler en équipe et à faire confiance. Certains ont déclaré s’être découvert des capacités de leadership, ou plus fondamentalement d’avoir découvert qui ils étaient. D’autres y ont découvert leur domaine professionnel de prédilection?: « j’ai découvert que je voulais travailler dans la protection animale et que c’est ce qui me correspondait ».
Parenthèse, confirmation ou révolution
Beaucoup vivent ce temps de volontariat comme une parenthèse au terme de leurs études avant un premier emploi. Certains vivent ce temps comme une continuité, confirmés dans leur orientation. D’autres vivent une véritable rupture dans leurs choix. Ainsi, Justine, titulaire d’une licence en langues, a fait un temps de service civique en Roumanie auprès d’une association qui travaille à l’intégration des Roms. À la fin de son service civique, sa volonté était de pouvoir s’engager au niveau européen dans la lutte pour les minorités. C’est ce qui a motivé son projet auprès de l’Institut de l’engagement qui l’a soutenue pour qu’elle puisse reprendre des études en Sciences politiques. Cinq ans plus tard, Justine travaille à la Commission européenne, dans la lutte pour les droits de l’homme et contre les discriminations !