Acat

Une nouvelle équipe dirigeante

01 juin 2018

 

 

C’est une équipe dirigeante largement renouvelée qui prend les rênes de l’Acat à l’issue de l’assemblée générale de 2018, avec une nouvelle présidente, Bernadette Forhan. Ancienne professeure de sciences et militante infatigable de l’Acat depuis 1984, celle que l’on surnomme « Madame Peine de mort » a occupé plusieurs fonctions au sein de l’association.

« L’Acat est un engagement particulièrement important dans ma vie. Ce sont mes convictions chrétiennes qui m’ont poussée à cet engagement au long cours pour la défense de la dignité de tout être humain, créé à l’image de Dieu. Pour moi, l’Acat s’est construite sur deux piliers fondamentaux : la Déclaration universelle des droits de l’homme, d’une part, l’Évangile d’autre part, soit les articles 1 et 5, éclairés par Matthieu 25. C’est parce qu’elle se revendique chrétienne dans un monde de plus en plus déchristianisé que j’ai adhéré à l’Acat, lieu de vie d’un œcuménisme au quotidien. »

 

Son engagement contre la peine de mort dans le monde est connu de tous les acatiens. Bernadette Forhan est aussi investie dans l’organisation du « Die-in », un événement qui dénonce, chaque année, les exécutions capitales aux États-Unis. Son espérance et sa persévérance pour l’abolition et le rejet total de la torture lui ont appris à se battre contre des idées et non des personnes. « En ce temps de notre temps, la crainte du terrorisme, la peur de l’autre, le refus du partage, la montée des communautarismes font resurgir les vieux démons de l’exclusion et la tentation du retour de la peine de mort. »

Sa patience, elle la définit selon le petit Robert comme une aptitude à persévérer dans une activité, un travail de longue haleine, sans se décourager. « Alors patiemment, nous devons, adhérents de l’Acat sur le terrain, persévérer dans la dénonciation de la barbarie sans jamais nous décourager, car ils sont nombreux, ceux qui comptent sur nous, sur notre action et sur notre prière. »

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