Va falloir se calmer
Il va m’être bien difficile d’écrire un édito avec l’ambiance internationale qui nous entoure… Heure par heure nous sont décrites les horreurs en Israël. J’aurais plutôt envie de tirer un rideau noir sur cette page.
Violence, violences, encore de la violence, toujours des violences. Que ce soit chez notre voisin ou à l’autre bout du monde, il n’y a plus que ça qui emplisse les médias.
Violence aux enfants, aux femmes, aux hommes, aux jeunes, aux vieux, aux noirs, aux blancs, au voisin, à l’étranger, à l’ami à jamais, à l’ennemi de toujours, à l’autre si proche mais surtout si différent…
Je me demande si parfois la planète terre ne devrait pas nous éliminer un bon coup. Cela sauverait toute la Création à la seule exception de l’humain et ce ne serait peut-être pas plus mal.
Et on entend crier : voilà ce que font les religions… la guerre et la haine.
Et moi au milieu, gentil garçon que je suis, je ne peux que pleurer sur les cendres de ces humains abandonnés. Pleurer parce que les mots ne portent plus. La communication entre nous a été rompue ou se fait mal. Quand on écrit ou quand on parle, notre interlocuteur réagit avec violence, plus d’explication, plus de dialogue.
Et pourtant je n’arrive pas à désespérer, parce qu’autour de moi il y a de l’amour. Un amour qui me porte et m’invite à cesser mes pleurs. Un amour qui me dit qu’un autre monde est possible. Merci mon Dieu !
Sommaire Le Cep n°678 (novembre 2023)